Apporter aux employés de PME les avantages de la digitalisation

Comment la digitalisation peut-elle apporter aux collaborateurs de PME les nombreux avantages, les « benefits », fournis par les grandes entreprises ? De nombreuses startups proposent de mutualiser la distribution de ceux-ci, afin d’en faire une solution abordable par les petites entreprises.

Difficile pour une PME disposant de moyens limités de proposer à ses employés les avantages réservés en général aux collaborateurs des grandes sociétés. La plateforme lausannoise Swibeco, entre autres startups, présente mardi 25 septembre à l’événement Management 4.0 organisé à Spaces Genève par BusinessIn, tente de répondre à ce besoin. Parmi les dizaines de benefits proposés, des rabais (assurance, achat de voiture, mais également chez Zalando, Manor ou encore Leshop.ch) auxquels s’ajoutent la gestion des tickets-repas, chèques REKA et participation au troisième pilier.

Mutualiser l’effort, personnaliser le service

La méthode: mutualiser l’effort en négociant sur des volumes importants, puis proposer une solution personnalisée clé en main, via une interface incluant le logo de l’entreprise, utilisable facilement tant par le service RH que par l’employé: «C’est l’avantage de la digitalisation. Une PME n’a souvent ni les ressources, ni la force de frappe pour gérer seule les gratifications, qui pourtant tendent à devenir un levier important des politiques RH.»

Pour Suzanne Hraba-Renevey, co-fondatrice de BusinessIn et organisatrice de l’événement, l’objectif est de présenter des solutions concrètes directement applicables par les PME, à l’image de Hardah, outil bureautique all in one de nouvelle génération, qui permet d’améliorer la collaboration en entreprise avec un coût maîtrisé: «Ce qui crispe les PME face à la digitalisation, c’est de ne pas savoir par où commencer et de devoir agir avec un budget limité. Il faut avancer pas à pas vers un changement de culture et de business model.»

Les solutions RH seront largement traitées, avec l’intervention des startups Analytics.Swiss et Umanize, actives notamment dans la détection et gestion des risques de santé, en particulier le burnout. Egalement présente, Coorpacademy, l’un des leaders de la formation en ligne, qui viendra évoquer les gains d’efficience générés par sa solution. Karen Undritz, business developer Suisse pour la plateforme, détaille la combinaison d’une solution personnalisable avec un protocole pédagogique conçu et développé en laboratoire de recherche, en collaboration avec des professeurs de l’EPFL: «Parfois, un nouveau collaborateur doit attendre plusieurs mois pour une formation en présentiel. Il dispose ici d’une formation immédiate, sur laquelle il pourra revenir quand bon lui semblera. Un de nos clients, une PME horlogère de la Vallée de Joux, a ainsi créé des modules à destination de ses nouveaux vendeurs pour se familiariser aux techniques, mais aussi à l’histoire et la culture de l’entreprise.»

Une approche plus humaine de la digitalisation?

Karen Undritz met en avant une dimension ludique, qui permet aux employés de se rapprocher et mieux se connaître, une façon de prendre le contrepied de la présupposé déshumanisation du digital. L’approche est partagée par Guillaume Granelli, cofondateur de la startup Alaya, qui connecte les entreprises et le monde associatif autour de projets comme cuisiner pour des réfugiés ou encore nettoyer une rivière: «C’est un outil de team building déjà très utilisé aux Etats-Unis. Les collaborateurs partagent entre eux leurs engagements, ce qui crée du lien social et réaffirme les valeurs de chacun, en adéquation avec celles véhiculées par l’entreprise. Il y a une vraie demande des employés en ce sens, en particulier chez les millenials.»

L’engagement de l’employé est précisément l’enjeu crucial des processus de transformation digitale, selon la consultante RH Elsa Berthault de Axium, qui accompagne les PME et participera à la table ronde qui clôturera l’event ce mardi. «Un nouvel outil impacte toute l’organisation, du métier jusqu’aux questions de gouvernance. Ceux qui le mettent en place voient positivement les gains d’efficience, mais certains collaborateurs en revanche peuvent le percevoir comme une remise en cause de leur compétence ou marge de manœuvre. Il faut bien communiquer sur les nouveaux processus et travailler à rassurer, car créer une culture digitale passe par l’adhésion collective autour de la transformation.»

«Management 4.0 ou Ou comment le digital impacte la gestion d’entreprise», événement BusinessIn, organisé mardi 25 septembre à l’espace de coworking Spaces de Genève (13 Quai de l’île). Informations et inscriptions sur le site de l’événement Management 4.0 par BusinessIn. Ou en jouant au quiz ci-dessous jusqu’au vendredi 21 septembre à 20h.

Article de bilan.ch

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